La brigade du tigre en action ...

Née de parents militaires, Jeanne aimait l'ordre et le respect des lois.
Toujours féminine, la nature avait fait d'elle une belle plante, des longs cheveux blonds, une poitrine avantageuse, des jambes interminables, et une tenue particulière dans ce desert fractalien (une vieille tenue militaire de l'armée américaine, qu'elle affectionnait particulièrement), faisaient d'elle une femme particulièrement convoitée par les hommes, mais malgrès tout, elle savait se faire respecter.

Comme chaques après-midi, Jeanne aimait faire sa petite inspection dans la communautée, innocemment elle faisait le tour des batîments de la ville, comme si de rien n'était, elle faisait semblant de se balader à travers les rues, repérant et comptabilisant un a un les habitants de Mururoa. Savoir que tout le monde était à son poste, rassurait Jeanne. Depuis la tragédie du campement, elle s'obligeait à être vigilante afin de mieux protéger ses compagnons au cas où...

Mais cet après-midi, Jeanne était inquiète, elle avait un mauvais présentiment, et elle n'aimait pas ça, car son instinct ne la trompait jamais...

En effet, depuis quelques lunes déjà, Jeanne trouvait que Rakmar était bizarre, il n'adressait plus la parole à personne, et son regard avait changé. La petite lueur qui illumine le regard d'une personne, s'était éteinte chez lui, ses gestes était devenus mécaniques, petit à petit il s'était mis à l'écart des autres, il travaillait au fond de la cuisine.
Rakmar avait toujours été solitaire, mais son comportement inquiétait Jeanne, qui depuis quelques temps, le surveillait discrêtement...

Seulement aujourd'hui, Rakmar n'était pas dans la cuisine, Jeanne avait inspecté tous les lieux de la ville, mais il restait introuvable.
Après être montée sur le mirador, elle l'aperçut enfin en train de franchir les portes de la communautée. "Mais il n'a pas voilier il va se noyer !!", pensa t'elle. Mais à son plus grand étonnement, Rakmar se mit a foncer sur les portes géantes de la cité, il n'était pas armé et pourtant il donnait des grands coups dans la porte, "mais qu'est ce qu'il fait ce con, il va se déboiter une épaule s'il continue !". Descendant du mirador en quatrième vitesse, Jeanne partie rejoindre Rakmar, afin de comprendre ce qu'il se passait dans la tête de cet homme devenu fou.
A la vu de Jeanne, Rakmar cessa son activité. "Mais enfin à quoi tu joues ? tu peux m'expliquer là ?", lui cria t'elle. Mais l'homme était silencieux, il la regardait, son visage n'avait aucune expression. Puis soudain, il ramassa un énorme caillou et le lança en direction de la ville. Jeanne recula et s'équipa de son arc. "Lâche les pierres Rakmar, où je n'hésiterais pas à te transpercer !". Mais rien à faire, le dément l'ignorait totalement. Saisissant une occassion, Jeanne d'un geste vif et rapide, jeta son arc et sauta sur Rakmar. Rapidement maîtrisé et désarmé de ses cailloux et de son arc, Rakmar se retrouva pieds et points liés, et Jeanne décoiffée et poussièreuse !